• ONDES & SANTÉ

     

    UN DUO PROBLÉMATIQUE

     

    ONDES & SANTÉ

       Pour apprendre à dessiner ? Des applications numériques !, nous dit un site internet espagnol. Superprof – ou pas ! Et du sable, de la terre, une feuille, un bâton, un pinceau ? Des choses finies, sans trop de risques, sollicitant la main et gorgées d'immatériel (naturel), c'est du passé révolu et déplacé ? Source : http://www.superprof.es/blog/aplicaciones-y-paginas-para-aprender-a-dibujar/ Voir le site très engagé (luddite) Sniadecki pour son relais du livre Le Désastre de l'école numérique de Philippe BIHOUIX et Karine MAUVILLY (2016, Seuil) : https://sniadecki.wordpress.com/2017/08/03/rmu-num-ecole/

     

       Pour cette rubrique "ONDES & SANTÉ" douloureuse, non plus au sens des finances et des désordres techniques ("la douloureuse" en argot, c'est la facture à payer), mais en matière physique, et biologique, le tableau se montre ardu et dérangeant, et pour tout dire ANXIOGÈNE.

       Les ondes électromagnétiques exigent en effet un peu d'attention pour être comprises au niveau minimum, et un CLIMAT ÉTRANGE plane sur les questions relatives à la santé qu'elles soulèvent obligatoirement.

     

       - Les ondes électromagnétiques sont un des ressorts énergétiques de l'Univers. Elle constituent l'une de ses quatre forces reconnues à ce jour par la science fondamentale. Naturelles, elles s'exercent dans et sur le moindre corps, qu'il soit vivant ou non. Rien n'y échappe, si leur fréquence ondulatoire et leur puissance énergétique sont déterminantes mais encore méconnues (aux zones limites et floues du savoir, plus encore médical).

       - Nouvelles et artificielles, sans cesse différenciées, ouvragées, complexifiées par des opérateurs très puissants, promises à un développement exponentiel, elles conquièrent les lieux publics et privés, l'espace tout court – proche (satellites), le quotidien et les projections générales d'avenir (politiques, économiques, morales). Avec le déploiement de technologies dites communicationnelles, avec le programme de villes "intelligentes" (smart cities) ou de "tout numérique" dans lesquels s'inscrivent les compteurs au centre de STOP-COMPTEURS, aussi banalisées soient-elles ou voulues telles (objets connectés, bénéfices vantés), que ce soit dans une gamme de rayonnement particulier, unique ou non, annoncé inoffensif ou pas, un nouveau seuil se franchit.

       - Régulièrement, en France au moins, l'ANSES, héritée d'un autre organisme public censé protéger la santé publique (l'AFFSET, disparue-refondue en 2009), sans moyens suffisants d'investigation propre semble-t-il (sans indépendance non plus, diront certains, et de l'aveu même d'un de ses agents !*), livre des conclusions principalement comparatives (à partir d'études existantes) modérées, plutôt rassurantes dans leur tonalité, dédramatisantes dans les faits, sur l'impact des ondes électromagnétique artificielles, et comme péniblement motivées par les inquiétudes et les témoignages de la société civile ou médicale, au lieu de s'emparer fermement de la problématique scientifique – évidente, et d'alerter par le doute, au nom de ses prérogatives scientifiques et de l'autorité qu'elle incarne. Elle en est aujourd'hui à conseiller de protéger raisonnablement les enfants de l'exposition des téléphones portables et autres tablettes... Un avis à prendre très au sérieux, sous ses aspects presque détachés. Le conseil, badin, recouvre une réalité incertaine pour ne pas dire critique. Les médias sauraient-il davantage mettre en scène les enjeux et pointer le douteux ? (voir Le Monde, par exemple).

      

       [* Pour être édifié, il suffit de lire ou d'écouter tel responsable ("expert") de l'ANSES Jean-Pierre MARC-VERGNES, neuropsychiatre, admettre que " la direction de l’agence adapte quelquefois ses conclusions en fonction de ce qui est formulé par les pouvoirs publics, comme ce fut le cas suite à la publication du rapport de l'AFSSET, en 2009" (Paris-Match le 12-02-2015), savoir qu'en effet en 2006, "l’Inspection générale révèle la collusion de plusieurs des experts (de la feu AFFSET) avec les opérateurs de téléphonie mobile" (Parents le 17-01-2017), Me Marie-Odile BERTELLA-GEFFROY, avocate, ancien magistrat du Pôle de santé publique signifier que les institutions de santé françaises sont des "parapluie" ou "fusible" des divers gouvernements (Oxygène le 09-09-2016). L'ANSES comme l'ANFR donnent l'impression désagréable d'être davantage préoccupées de refouler les questions qui fâchent ou gênent que de débusquer la vérité, ou de prendre en compte les risques (et de protéger les membres de la société comme c'est leur rôle de veilleurs sociaux désignés)... Perception fort gênante qui mériterait une page entière sur STOP-COMPTEURS (à voir), d'autant qu'un article du Canard enchaîné jette encore le trouble sur les pratiques expérimentales de l'institution strictement dévolue aux ondes (l'AFNR) – et privilégierait sa mission technique sur la sanitaire, selon Me Olivier CACHARD, la ville de Rennes non en reste pour tester grandeur nature la G5 dans le métro (fin mars 2017, à confirmer), à l'insu du bon gré des voyageurs ? Cobayons, co-baillons ?

       Voir aussi : https://www.senat.fr/questions/base/2009/qSEQ090408359.html & http://www.journaldelenvironnement.net/article/mediator-le-probleme-est-similaire-a-l-echelle-europeenne,21137#_ftn4

       Et dans l'actualité la plus récente (19-04-2017), les bons soins sanitaires de l'ANSES encore de la chronique (et de la justice) : http://stop-compteurs.blogg.org/anfr-en-justice-lanceurs-d-alerte-a129935398

      Enfin, dans un domaine différent, mais questionnant, l'avis d'un médecin sur l'AFFSAPS et les agences sanitaires : http://www.psychostrategy.net/adjuvants-des-vaccins-comprendre-qu-en-matiere-de-securite-tout-etait-faux-fut-un-choc]

       - Des messages beaucoup plus inquiétants que ceux de l'ANSES, certains véritablement alarmants, émanent de chercheurs indépendants mais aussi de sommités médicales (le Pr Jean-Luc MONTAGNIER) qui ne craignent pas de parler de pandémie et d'un scandale sanitaire digne de celui de l'amiante par les souffrances humaines et les négligences criminelles publiques et industrielles engagées. – Quiconque a vu les équipements de désamiantage actuels et la sévérité des règles qui encadre les chantiers concernés mesure quels grands écarts économico-politiques peuvent exister, quasi-impunément, procès ou non. – L'émergence de pathologies parfois extrêmement invalidantes comme l'électro-hypersensibilté (EHS) que l'on peut relier à l'explosion contemporaines des maladies auto-immunes ou dégénératives (cancer, Alzheimer, etc.) témoignent d'un environnement et de modes de vie pathogènes ou détraqués, où les ondes électromagnétiques artificielles ne peuvent être exonérées d'aucun effet (pathologies déjà validées comme liées).

     

    ONDES & SANTÉ

       Préparatifs d'un chantier de désamiantage. On ne peut que se demander à quel point les maux du business se transforment en business, tout en forgeant l'exclusion au risque de délits impitoyablement punis ici, non-lieux ailleurs (échelle sociale parfaitement inégale, et justice...). Source : http://www.inrs.fr/risques/amiante/prevention-risque-amiante.html

     

       Source : https://www.youtube.com/watch?v=u8tG1EkAtAM

     

       Pour épiloguer sur les quatre points précédents, partiels et préliminaires, une demi-heure de conférence avec Maxence LAYET peut se montrer utile. Un temps associé au CRIIREM, curieux de certaines échelles du monde vivant et de la bio-chimie-physique largement électromagnétique qui s'y rapporte, l'auteur spécialisé en investigations scientifiques s'est emparé depuis assez longtemps de la thématique ONDES / SANTÉ. Il livre ici une sorte de conclusion temporaire, posée, riches d'arborescences introductives aux articles à venir dans cette rubrique vaste et sensible.

       Maxence Layet est l'auteur d'Atténuer les effets des ondes au quotidien (Courrier du Livre, 2016) et c'est sur ce thème qu'il intervient et termine ici.

     

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