• INSTALLATION VIOLENTE À PLOUHA

     

    BILAN : ATTEINTES PHYSIQUES

     

    INSTALLATION VIOLENTE À PLOUHA

       Source : http://www.paris-normandie.fr/region/il-arrive-au-havre-les-vraies-promesses-du-compteur-linky-LC7217184

     

       Nouvelles accablantes dans la série "pose (forcée ?) du compteur Linky".

       Aucune précision n'est donnée sur la position initiale des clients-usagers au sujet du compteur, extérieur à la propriété ou non d'ailleurs, s'ils avaient signifié leur refus très en amont, si l'opposition était manifeste lors du "rendez-vous" (?) ou de l'arrivée de l'installateur, et si celui-ci (ou Enedis) s'est montré indifférent aux éventuels courriers de refus, pressant et finalement agressif le jour de la pose venue, pour qu'elle s'effectue, coûte que coûte...

       Le contexte était inhospitalier et les échanges ont été plutôt vifs physiquement.

       La résidente des lieux, épouse, âgée de 70 ans est blessée après avoir chuté en voulant s'interposer : son visage est tuméfié, sa prothèse endommagée, est-il rapporté.

       Article bref et limité. Faits très problématiques.

       On ne sait pas si le compteur a réussi à être posé, dans le désastre.

          "Le 30 mars, à Plouha (Côtes-d'Armor), l'employé d'une entreprise mandatée par Enedis s'est présenté chez un couple pour poser un compteur Linky. L’accueil a été glacial. Le retraité et l’employé en sont venus aux mains. L’épouse, qui a voulu s’interposer, à sévèrement chuté." Ouest-France, le 06-04-2017.

     

     

        "Côtes-d’Armor. Une altercation lors de l’installation d’un compteur Linky", Thibaud GRASLAND avec notre correspondant local, Ouest-France, 06-04-201.

       Source relayée par Stop-Linky 22 & Liffré : http://www.ouest-france.fr/bretagne/plouha-22580/cotes-d-armor-une-altercation-lors-de-l-installation-d-un-compteur-linky-4911324

     

       COPIE SURCOLORISÉE :

       "Le jeudi 30 mars, un incident est survenu au domicile d’un couple, au Vieux-Bréhec, lors de l’installation d’un compteur Linky. Un salarié de la société Atlan’Tech, mandatée par Enedis pour installer ces nouveaux compteurs, s’est présenté. L’accueil a été glacial.

       Des échanges verbaux et physiques ont eu lieu entre le salarié et le retraité. Son épouse, âgée de 70 ans, a été sérieusement blessée après une chute en voulant s’interposer (visage tuméfié, prothèse endommagée). Elle a déposé une plainte à la gendarmerie en présentant une incapacité de travail (ITT) de 5 jours. Elle affirme avoir été molestée par l’intervenant.

       Vive opposition anti-Linky à Plouha

       L’employé d’Atlan’Tech a lui aussi déposé plainte de son côté. Il donne une tout autre version. Il affirme que c’est le retraité qui se serait montré agressif et qui en serait venu aux mains. Les gendarmes, qui mènent leur enquête, sont en charge de démêler la situation.

       Enedis (ex-ErDF) fait face à une opposition particulièrement vive des Plouhatins pour la pose des nouveaux compteurs électriques communicants qui permettent, selon l’entreprise, d’être facturé selon sa consommation réelle. Les opposants craignent, eux, les ondes électromagnétiques émises par Linky.

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       Les élus attaquent Enedis et son prestataire

       Lors du conseil municipal de mercredi, l’incident a été évoqué. Joël HEUZÉ, élu, a évoqué une "agressivité commerciale indécente". "Après les intimidations, la force", poursuit l’élu. Le conseil municipal a affirmé son soutien à la septuagénaire. " On fait tout pour que les choses se passent bien, affirme de son côté Éric LAURENT, directeur territorial chez Enedis. Des courriers sont envoyés aux habitants plusieurs semaines avant l’intervention."

       Dans les Côtes-d’Armor, l’entreprise est en plein déploiement, au rythme de 350 compteurs par jour. Elle fait appel à trois prestataires : Constel à l’est des Côtes-d’Armor, Atlan’Tech au milieu et Constructel à l’ouest. Plusieurs incidents ont été enregistrés. Une autre plainte a été déposée par un agent qui a été coursé sur la voie publique par un opposant."

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       NOTE :

      Aucun détail n'est donné sur les conditions de pose initiale, donc, et le prestataire de pose comme Enedis jouent à l'évidence sur la légalité de leur actes. Les élus locaux ont l'air autrement avertis et prennent position claire et ferme, en attaquant les entreprises d'électricté.

      "Agressivité commerciale indécente" est sans doute une description juste, remettant à sa place l'enjeu réel des faits, à savoir le commerce, le très gros, et l'absence de limite dans l'exécution de ses projets par Enedis, tenant ses sous-traitants pas des contrats pressants (on connaît la rémunération des installateurs au nombre de compteurs posés).

       L'article du journal Ouest-France semble vouloir jouer la carte de l'équilibre des parties qui se pourrait biaisée pour finir. Ils n'informent pas de la situation préalable, des autres occurrences de pose forcée, mais signale un autre acte de refus marqué par la violence du côté des "refusants". Il renvoie par ailleurs, au fil du texte, à des articles banalisant voire valorisant la pose du compteur.

       L'équilibre journalistique d'aujourd'hui est-il le fait de vouloir revenir au point neutre, quand une situation penche manifestement ou curieusement d'un côté ?

     

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