ASSURANCES AUCUN RISQUE ! (MONBOULOU)

GARANTIE SUR LE PAPIER... (JOURNAL)

   Peut-on avoir confiance... Que comprendre... Volet parmi d'autres : Philippe MONBOULOU, Président du Directoire d'ENEDIS, devant l'ancien logo et nom de l'entreprise d'ERDF, devenu ENEDIS en 2016. Source : http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/Le-logo-d-ERDF-ne-fait-pas-plaisir-a-tout-le-monde-2015-06-25-1327803

    Le Président du Directoire d'ENEDIS annonce à qui l'interroge l'innocuité sanitaire de ses compteurs.

   Dans l'article du JDN en date du 11 juillet 2016, il n'apprend pas grand-chose : tout va bien, et même mieux.

   S'il pourrait être intéressant de lister un nombre d'interviews répétant le même scénario, une simple et unique lecture curieuse d'en savoir plus renvoie en effet... nulle part. A moins de vouloir entendre la voix du maître. Et d'être bêtement inquiet, parano, peut-être. M. MONBOULOU nous affirme toutefois que cette préoccupation est légitime.

  Attention ! Les compteurs ENEDIS souffre d'une carence d'assurance sanitaire réelle et totale. Aucune assurance professionnelle, aucun groupe d'assurance ne peuvent et ne veulent assurer l'innocuité sanitaire des réseaux et objets mis en place dans les smart grids. De plus, l'assurance obligatoire des assurances professionnelles exclut à son tour de son domaine les nuisances qui se rapportent aux technologies des ondes électro-magnétiques. (Précision à apporter pour cette information - en attente.)

    EXTRAIT SURLIGNE DU JDN :

  "Que répondez-vous aux inquiétudes sur la dangerosité des ondes émises par les compteurs Linky ?

   C'est une préoccupation légitime, mais ce compteur a été analysé sous toutes les coutures et labellisé comme il se doit. Pour rassurer tout le monde, nous avons décidé de faire appel à d'autres laboratoires privés, qui ont démontré à leur tour que ces peurs étaient infondées. L'Agence Nationale des Fréquences (ANFR) a même été obligée de développer de nouveaux outils pour détecter les ondes générées par Linky, tellement celles-ci sont basses. Elles sont même plus faibles que celles émises par les anciens compteurs électroniques . (...)"

   Source : Entretien avec Philippe MONBOULOU, Président du directoire d'ENEDIS, Matthieu DELENEUVILLE, Journal Du Net (JDN), 11-07-2016 http://www.journaldunet.com/economie/energie/1181724-philippe-monloubou-enedis-erdf-est-un-operateur-de-big-data/

   Nota :  De quelles ondes s'agit-il ici ? De quoi parle-t-on ?

   (Voir les articles explicatifs de STOP-COMPTEURS.)

   Mystère et boule de gomme... Pourtant le ton est ferme et rassurant.

   Parlerait-on dans le vide pour mieux se propager ?

   (Dans le vide, une onde électro-magnétique se déplace à la vitesse de la lumière !)

   Le compteur seul est de plus montré du doigt comme dangereux, – et le seul examiné par les observateurs et experts requis, alors que c'est non seulement l'ensemble de l'installation électrique – au sein des bâtiments – qui devient différente, avec l'envoi de CPL (Courant Porteur en Ligne) et potentiellement plus pathogène (on sait que le courant alternatif en 50 volts est une nuisance sanitaire – mais chut, EDF et l’État le veulent méconnu depuis assez longtemps) mais aussi l'espace public qui se voit remanié et possiblement perturbé, avec l'arrivée de nombreuses antennes de téléphonie mobile, nichées dans des concentrateurs ou les transformateurs déjà en place. Il est probable que les antennes relais vont elles aussi se multiplier, devant la montée en nombre des communications occasionnées.

   Le P-DG d'Enedis SA joue en diable sur l'ignorance générale et technique en particulier. "Ce n'est qu'un article et qui doit faire bref ! Les informations publiques existent et ne cachent pas la réalité !", pourrait-on riposter. Le temps de s'informer est compté pour chacun, et tout journal doit pourvoir à cette information essentielle, tandis que ce qui est énoncé ici est remarquablement tronqué, et à l'évidence à dessein. Il s'agit de rassurer en évitant de dire ce qui est susceptible d'interroger voire d'inquiéter, tout en s'appuyant sur des normes (labels) qui ont été intentionnellement minimisées en Europe et en France, en ce qui concerne les hyper-fréquences particulièrement, mais toute innovation, nous explique Me CACHARD ou Robin des Toits, afin de laisser les entreprises développer leurs technologies, quels qu'en soient le coût et les conséquences sanitaires...

   Enfin, l'étiquette "privé" pour un laboratoire ne doit pas être confondu avec "indépendant". Qu'il soit unique ou multiplié ! Des subventions, des liens, des promesses et même des sociétés écrans de toutes sortes peuvent lier ENEDIS aux laboratoires choisis pour tester ses produits... le poids de cette entreprise en France jouant à plein dans les transactions.

   Nota : Pourquoi ENEDIS au lieu d'ERDF, au vu de la photographie d'en-tête ? Les clients-usagers ne doivent plus relier ERDF à EDF (pourtant filiale à 100 %) et bien comprendre l'activité particulière de l'entreprise (les réseaux de distribution) a tranché La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) exigeant la séparation marketing franche en 2015 (Europe inspiratrice). Une certaine gêne en survient : pourquoi tant de dépenses pour une telle distinction qui entretient autant le trouble ?

   Autre photographie, aussi significative : Philippe MONBOULOU, président du Directoire d'ENEDIS (ex-ERDF) le 12-06-2015, lors d'un congrès sur "les réseaux du futur et le futur des réseaux" à Nice, ville pilote des smart grids ("Nice Grid" de son petit nom). Source : http://www.webtimemedias.com/article/nice-une-journee-d%E2%80%99etudes-sur-les-reseaux-du-futur-20150618-56620